L’histoire est celle d’un écrivain marié qui se prépare à recevoir en secret, dans sa maison de campagne, une nouvelle conquête. Tentant d’être seul avec elle pour le week-end, arrivent tour à tour son meilleur ami, accompagné de sa nouvelle petite amie, sa femme et sa belle-mère.

Il essaye tant bien que mal de se tirer d’affaire, quand surviennent trois gangsters, auteurs d’un hold-up et qui ont choisi de s’abriter dans sa riche demeure pour échapper à la police... Auteur de polars, notre hôte devra faire preuve d’imagination durant tout leur séjour pour éviter les dérapages. L’inspecteur Dambier, quant à lui, ne ménage pas sa peine pour retrouver les auteurs du braquage.

On ne s’ennuie pas une seconde dans cette pièce de Jean Stuart où les situations inextricables

et inattendues dans lesquelles s’enlisent les personnages sont autant de prétextes à quiproquos, rebondissements et bons mots.

Le mot du metteur en scène

« Hold Up » commence comme un énième vaudeville. Mais les quiproquos traditionnels et attendus s’effacent vite devant le surgissement d’un imprévu, qui bouleverse la structure classique du rapport « mari-femme-maîtresse », pour notre plus grand plaisir !

La pièce nous emmène alors vers un rapport comique basé sur la tension : le petit monde paisible de Patrick se retrouve pris au milieu d’un chassé-croisé de gendarme et de voleurs, le tout accompagné par des protagonistes tous plus fous les uns que les autres (nous nous sommes même permis d’ajouter quelques répliques... ou d’en allonger pour permettre aux comédiens de faire vivre leur personnage de manière encore plus croustillante).

On peut noter aussi que, pour les besoins de la pièce, nous avons décidé que 2 comédiens joueraient un seul personnage. Le résultat n’en est que plus clownesque !

Pas de panique, ce soir, ce n’est qu’un hold up !

Jean-Marc Barthélemy