Le mot du metteur en scène :

A la lecture de la pièce "Feu Monsieur de Marcy", on pourrait douter du pouvoir comique du texte. Pourtant, cette pièce se démarque de beaucoup d'autres pièces de boulevard, loin des effets parfois faciles de certaines pièces, cette comédie savoureuse allie pourtant nombres d'effets comiques , mais sans le jeu des comédiens, la pièce tombe à plat : en effet, tout repose sur les rapports burlesques entre les personnages, quand d'autres pièces se basent sur le jeux de mots ou les situations aux effets parfois un peu faciles.

La pièce est un savoureux morceau de bravoure pour les comédiens, ils doivent absolument être tout le temps concentrés, présents, attentifs, pour ne pas manquer un effet, un silence, un rythme, un regard, voire même une parole (cerains comédiens n'ont parfois qu'une ou deux répliques par page !)

Pour ma première mise en scène chez les Timarans, j'ai été heureusement surpris de l'implication de la joyeuse troupe de fous furieux qui la composent, et qui se sont jetés avec générosité dans ce travail qui a demandé beaucoup (et ce malgré quelques écueils de taille !).

Jean-Marc Bathélemy

Lorsque Madame et Monsieur Ménadier ont invité la vieille cousine Hermane, leur nièce Jacqueline et son future fiancé Pierre, ainsi que Colette et Robert, les amis de ces derniers, à passer quelques jours dans leur maison de campagne, ils ne se doutaient pas de l'aventure incroyable qui allait leur arriver. En effet, tout ce petit monde un peu coincé embourgeoisé dans une bienséante hypocrisie, va bientôt se retrouver face à une suite d'événements paranormaux ! Car c'est une chose de faire tourner les tables ou d'invoquer l'esprit de l'ancien propriétaire de la maison, le défunt baron Jean-Gaspard de Marcy, mais c'est autre chose de tenter l'expérience saugrenue de le faire revenir du Royaume des Morts ! Tout ce petit monde aux personnalités colorées va ainsi se retrouver emporté dans une croustillante folie, en essayant désespérément de faire disparaître l'esprit qu'ils viennent d'invoquer, le tout sous le regard d'Emile, le naïf valet de la maison.